Préparation de la dalle basse

Le maçon est sur le chantier et y reste!
Après avoir posé le remblais, à base de terre mélangée à de la chaux, le maçon a posé une couche d’isolant par dessus.
Il s’agit tout simplement d’une couche de polystyrène.

En photos:


L’électricien et le chauffagiste sont attendus sur le chantier dès cette semaine pour permettre le coulage de la dalle. Chose positive dans ce chantier, ça s’enchaîne plutôt bien et il faut avouer que le conducteur de travaux arrive à coordonner les actions des différents corps de métier.
Pourvu que ça dure!

L’électricien

« Allo, oui, c’est l’électricien de votre maison. C’est pour savoir quand vous êtes libres pour qu’on fasse la mise au point car la dalle doit être coulée cette semaine. Demain matin, ça vous va? »
Premier dérapage! A moins que la clientèle de Demeures du Nord soit en retraite, je ne vois pas comment on peut se libérer du jour au lendemain, comme ça!
Bref, après ce moment d’agacement, on a fini par prendre rdv ce soir, à 19h30, par dépis
Nous avons été pris de court sur ce rdv car nous n’avions pas eu le temps de réfléchir sur ce lot.
Résultat, 2 heures pour établir les emplacements électriques du RDC, pour lui permettre de préparer ses gaines avant, on doit se revoir pour l’étage, et bien entendu, on doit valider les plus-values.
On espère ne rien avoir oublié et avoir réfléchi à tout…

Quelques conseils pour préparer cette entrevue…
Il faut commencer par reprendre le contrat de construction et bien lire ce qui a attrait au lot électricité. Dans le contrat « standard », on retrouve, par pièce, ce qui est prévu en matière de point lumineux, prise électrique, va-et-vient, prises spéciales, antenne TV, prise RJ45….

Pour les points lumineux, c’est souvent assez facile à positionner, à moins d’avoir des pièces de conception très complexe, mais ce n’est pas notre cas. Point de vigilence dans le contrat sur le type de commande de ce point lumineux: simple allumage, va-et-vient, télérupteur, télévariateur…
Faut y penser : sur une pièce où 3 sens de circulation sont possibles, si on veut éviter les allers/retours inutiles pour allumer/éteindre la lumière, et bien il faut changer ce qui était prévu dans le contrat, donc plus-value….

Pour les prises électriques, là encore, ça se joue dans le contrat avec le nombre de prises. Entre le discours et la réalité vient s’imiscer l’écrit: dans le discours, c’est « pour le nombre de prises, aucun problème, c’est une tous les 4 m² selon la norme C15-100… ». Dans le contrat, ce n’est valable que pour le séjour/salle à manger,et où ça bloque, c’est dans la cuisine. A sa relecture, nous avons remarqué que le micro-onde n’était pas compté comme raccordement…

Pour les prises RJ45, ce n’est pas un câblage pour monter un réseau qui est prévu. En gros, l’arrivée France Telecom est prévue au niveau du tableau électrique, et dans chaque pièce est prévue une prise RJ45 qui est adressée individuellement. Donc pas de réseau nativement prévu. Je vais donc devori acheter un switch pour monter un petit réseau avec toutes ces prises.

Pour l’extérieur, idem. Petit oubli du contrat : les prises extérieures, mais au combien pratique! donc plus-value

Par rapport au contrat, on va ajouter par contre un radar de présence, pour éclairer l’extérieur dès lors qu’un passage est détecté. Cela peut s’avérer pratique!

Nous attendons les devis maintenant pour évaluer les plus-values.

Nous espérons que le travail réalisé sera plus sérieux que l’organisation de la mise au point… A suivre!

les fondations (suite)

Suite à un appel de l’électricien, nous avons appris que le maçon avait continué son travail. Le temps de séchage des fondations est assez rapide (moins d’une semaine) et déjà les parpaings sont montés, le remblais est posé en attendant le coulage de la dalle prévu cette semaine.
La dernière rangée de parpaings est plus fine. Elle a pour vocation de coffrage pour que le béton ne s’échappe pas. Le fait de faire reposer la dalle sur ces parpaings va permettre d’éviter les fissures en cas de mouvement de terrain.

On voit au passage que les tuyaux sont préparés pour que le plombier vienne se brancher dessus. On voit également les passages de goutière

En photos :



Les fondations

Deux semaines après l’ouverture du chantier, le maçon a creusé les fondations et a coulé le béton dans la foulée.
Le type de fondation mis en place est la semelle filante, et il s’agit d’une pratique courante sur des terrains argileux comme le notre. Cela évitera les fissures sur les murs lors des mouvements d’argile.
Schématiquement, ça donne ça :

L’étude de sol a préconisé de creuser les fondations à -1,50 mètre, ce qui au passage a occasionné un surcoût au niveau du contrat de construction. Il est nécessaire de descendre plus profond pour pouvoir reposer la maison sur de la terre stable.
En termes de chiffre, ça nous fait une fondation de 90*65 pour le béton (soit 39 m3), puis 3 rangs de parpaings! Elle va tenir notre maison!!

En images, le travail du maçon:



@suivre

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Ouverture du chantier

« Je déclare solenellement ouvert notre chantier ! »
Exactement 2 mois & 1 jour après l’affichage du permis de constuire, les travaux commencent.

Demeures du Nord avait pris les devants. La semaine dernière, ils ont mandaté un géomètre pour faire l’implantation de la maison. En effet, le moindre centimètre a son importance dans notre cas. Concrètement, 4 piquets sont implantés sur le terrain pour délimiter le rectangle que constituera notre maison.

Nous avons pu également constater que l’assainisseur s’était occupé des voies d’accès au terrain. Il s’agit d’une épaisse couche de graviers permettant aux camions et autres engins de terrassement de ne pas rester embourbés dans le terrain

 

Le maçon s’est également chargé de poser les planches pour délimiter l’emplacement des fondations




Aujourd’hui, nous avons rencontré le chef de chantier pour constater le travail réalisé, à savoir l’implantation de la maison et nous l’avons validée. Nous avons validé avec lui également le niveau de la maison par rapport au terrain naturel. Le PLU imposait 50 cm au dessus du terrain naturel. La dalle doit donc se trouver à 40 cm au dessus du terrain naturel car en ajoutant les 13 cm requis pour la chappe et le carrelage, on arrive à la hauteur réglementaire…

Dans la foulée, la cavette a été déposée sur le terrain. Elle se situera principalement sous le garage et en partie sous le cellier. Cette petite cavette est un seul bloc de béton hydrofugé, armé et vibré, ce qui évite les infiltrations d’eau. L’accès se fera par trappe depuis le garage.





On voit que le projet a été bien pensé et bien préparé. En une semaine, les choses ont bien avancé et l’enchainement des interventions est idéal. Le chantier démarre bien. Pourvu que ça dure!

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Viabilisation du terrain : le branchement du compteur d’eau

Enfin! Le branchement au réseau d’eau est réalisé !
Petit flashback sur cette épopée….

Au niveau de la commune, pour la viabilisation en eau du terrain, pas le choix : on est obligé de passer par Noreade. Qui dit monopole, dit prix pas vraiment attractifs, et beaucoup de demandes simutanées donc pas très réactifs….

Pour effectuer la demande de viabilisation en eau, c’est relativement simple : un courrier avec le plan de masse, des indications sur l’emplacement du compteur d’eau pour évaluer la distance pour se raccorder au réseau et c’est quasiment tout.
On reçoit assez rapidement le devis (demande effectuée début mai, devis reçu dans la quizaine)

Pour valider le devis, il suffit d’envoyer un chèque d’acompte, une copie du devis signé, des indications pour préciser si on souhaite laisser le compteur ouvert ou pas et des précisions sur l’emplacement du compteur par rapport au terrain naturel. Dans notre cas, le devis a été envoyé le 13 juin.

Au niveau du délai d’exécution des travaux, il était prévu 2 mois, sauf cas de force majeure. Sans aucune nouvelle de Noreade fin août, j’ai repris contact avec eux pour savoir où on en était. Noreade ne le savait pas car l’entreprise qui se chargeait des travaux était fermée le mois d’août, donc nécessité d’attendre début septembre pour avoir l’info.

J’ai donc rappelé Noreade début septembre et j’ai appris que les travaux avaient été retardés à cause d’un problème de conduite de gaz dans la rue. Ca aurait été bien de le savoir….

Quoi qu’il en soit, après avoir rappelé que le démarrage du chantier de construction était imminent, et que l’ouverture du compteur d’eau était indispensable, il m’a été assuré que l’entreprise interviendrait la 1ère semaine de septembre et qu’elle m’appelerait pour me confirmer la réalisation du branchement.

Sans grande surprise, je n’ai pas été contacté et ce matin, j’ai harcelé de nouveau Noreade pour savoir ce qu’il en était. J’ai eu la confirmation en fin de journée de la réalisation des travaux….

Bref, la sous traitance, ça a du bon pour les coûts, mais c’est pas terrible en terme de suivi et de communication envers le client final… Pas très sérieux tout ça!

Le tout en photos:



La récupération des eaux de pluie

Suite à notre entretien avec le chauffagiste, nous nous sommes rendus compte que finalement, nous n’avions pas les idées claires sur le sujet. Voici un petit article pour préciser tout ça.

La citerne de récupération des eaux de pluie, c’était une volonté de notre part de l’inclure dans notre projet de constuction pour des raisons écologiques et financières. En effet, utiliser de l’eau potable pour laver sa voiture ou arroser son jardin n’est pas très utile…
Côté usage, c’était pour l’eau des WC, le robinet extérieur et surtout pour les lessives.
Nous avons donc soumis cette volonté à Demeures du Nord, qui nous a conseillé de travailler en direct avec l’assainisseur, ce que nous avons fait.
Nous avons manqué de curiosité je pense à ce sujet et nous n’avons pas verrouillé les implications d’un tel système.

Côté citerne, pas de problème, nous avons fait le choix d’une citerne de 10 000 litres, capacité qui nous a été conseillée pour subvenir à nos besoins. A la sortie de la citerne est prévue un filtre pour éviter que des feuilles ou autre nuisance vienne perturber le circuit d’eau.
Après, il faut prévoir un surpresseur (une pompe à eau dans les grandes lignes) pour extraire l’eau de la citerne.
Ensuite, il faut prévoir une vanne by-pass pour pouvoir basculer l’alimentation du réseau des eaux de pluie : de la citerne au réseau de ville et inversement. En effet, quand la cuve est vide, il faut quand même pouvoir tirer la chasse d’eau….
Pour les machines à laver, il faut prévoir d’épurer l’eau. Dans la citerne des eaux de pluies, les bactéries vont se développer. Comme on compte laver notre linge avec cette eau, et qu’il est plutôt rare de faire des lessives à 100°, il faut installer une lampe à UV pour tuer toutes les bactéries.
Enfin, comme le trop plein de la citerne ne peut être rejeté dans le réseau collectif, il faut prévoir un puits de perte pour rejeter les eaux dans le terrain naturel.

Au niveau des implications sur le circuit d’eau, ce n’est pas anodin non plus. Il faut en effet prévoir des arrivées d’eau distinctes vers les WC, le robinet extérieur et la machine à laver. Donc prévoir des coûts supplémentaires

Conclusion, poser une citerne de récupération des eaux de pluie, ce n’est pas uniquement acheter une citerne : prévoir un surpresseur, un filtre by-pass, une lampe UV, un réseau d’alimentation distinct et un puits de perte. Quand on cumule le tout, ça fait une belle petite enveloppe et on se rend compte que l’écologie, et bien ça coûte !

La chaudière

Toujours suite à notre rendez-vous avec le chauffagiste, petit apparté sur la chaudière. Son choix est en effet primordial si on ne veut pas être déçus…
Pour la petite histoire, nous avons changé de chaudière dans notre habitation actuelle. Nous avons été (mal) conseillés par notre chauffagiste et nous avons eu la (mal)chance d’avoir le superbe modèle de De Dietrich : la City 2
Cette chaudière n’a pas été prévue pour être utilisée avec une eau calcaire ou dans le cas où il y a un peu de boue dans le circuit de chauffage…. Résultat, de nombreuses pannes!

Nous nous sommes donc particulièrement intéressés au sujet pour notre projet de construction avec Demeures du Nord….
Dans le contrat est prévu une Viessmann Vitodens 222-W, chaudière murale, à condensation. Nous avons interrogé notre chauffagiste sur la pérennité et la robustesse du modèle et surprise : c’est le même système de chauffe que notre chère City 2, donc elle est soumise potentiellement aux mêmes problèmes!

Comme les choix ne sont pas arrêtés et qu’on travaille avec une enveloppe budgétaire, nous avons naturellement demandé de la changer. Le chauffagiste nous conseille plutôt une Vitodens 333-F, chaudière au sol, toujours à condensation, avec un ballon séparé de 130L. Ce modèle a été prévu pour des régions comme la notre, riche en calcaire, avec un système de chauffe via un serpentin intégré dans le ballon.
Cette chaudière permet également de chauffer l’eau à la demande, ce qui est indispensable quand le ballon est vide!

La bonne surprise, c’est qu’au niveau coût, c’est identique! Donc nous aurons une Vitodens 333-F dans notre future maison !

Autre point, comme nous mettons en place un plancher chauffant, à priori, il n’y a pas besoin de thermostat dans la maison. En effet, la régulation de la température va se faire au niveau de la chaudière et d’une sonde extérieure… Avec l’inertie du plancher chauffant (4 à 6 heures), il faut donc jouer finement sur les réglages pour éviter l’ambiance sauna ou pôle Nord!
Après renseignements sur le net, il semble être possible de coupler cette sonde extérieure avec un thermostat d’ambiance, pour éviter le chauffage inutile… Je me renseigne de nouveau auprès du chauffagiste….

A suivre car la programmation de tout ça ne m’a pas l’air très aisée !

Rendez-vous avec le chauffagiste

A l’approche du démarrage du chantier, les choses se concrétisent encore plus et commencent les rendez-vous avec les différents corps de métier. Nous avons commencé par rencontrer le titulaire du lot chauffage et sanitaires.

Le but de l’entrevue était de fixer l’emplacement des radiateurs dans les différentes pièces. En effet, tout doit être pensé avant de couler la dalle. Le rendez-vous est aussi l’occasion de s’assurer qu’ils vont travailler sur la dernière version des plans et de répondre aux questions relatives à ce lot.

Bilan de l’entrevue : plutôt bon. Nous avons eu affaire à une personne qui connait son métier et qui nous a fourni de nombreuses explications. Nous avons identifié par contre de nouvelles choses à budgétiser

Voici un petit compte-rendu du déroulement de l’entrevue :
- Validation de l’emplacement de la chaudière dans le garage
- Choix de la chaudière (cf article dédié)
- Détermination de l’emplacement de la nourrice du plancher chauffant
- précisions relatives à la cuisine pour l’emplacement des arrivées et d’évacuations d’eau
- à l’étage, validation des évacuations des salles de bain
- détermination du positionnement des radiateurs (sans surprise, sous les fenêtres)
- nécessité de réserver un emplacement pour la cheminée, qui ne doit pas s’appuyer sur le plancher chauffant

Nous avons aussi identifié des choses à prévoir en plus :
- robinet + bac à laver dans le garage, non compris dans le contrat
- alimentation dudit robinet
- circuit des eaux de pluie (cf article dédié)
- radiateurs chauffe-serviette pour les salles de bain! Et oui, c’est monnaie courante et relativement pratique. Nous sommes passés au travers dans le contrat de Demeures du Nord

Au niveau du calendrier des interventions, le chauffagiste va intervenir dès le coulage de la dalle du rez-de-chaussée et de l’étage, pour se réserver les emplacements pour les tuyauteries.
Il va intervenir ensuite avant le lot plâterie pour faire passer ses tuyaux et pour installer le mécanisme des WC dans les murs.
Enfin, il va se charger d’installer la robineterie et les sanitaires une fois les plâtres posés.
Pour simplifier, il suit le chantier du début à la fin ;o))

Nous avons été satisfaits d’avoir affaire à une personne compétente lors de cette réunion préparatoire. On espère maintenant que la main d’oeuvre sera aussi qualifiée et fournira un travail irréprochable !

@ suivre!