La pré-réception

Réunion de chantier!
Cette fois-ci, c’est du sérieux. Quand la première partie des finitions est achevée, le chef de chantier nous convie à un rendez-vous avec l’ensemble des corps de métier.
Cette réunion est l’occasion de fournir aux artisans la liste des points restants pour terminer leur travail.
C’est donc une réunion capitale, à laquelle il faut se préparer. Pour notre part, nous avons passé 4 heures sur un week-end à inspecter la maison de haut en bas, du sol au plafond.

Le seul et unique conseil pour bien réussir cette réunion est de se préparer, et méticuleusement.
Il faut donc se rendre dans la maison quelques jours avant cette réunion, de préférence le jour, et de réserver le temps nécessaire pour ne rien oublier. Pour consigner les points à revoir, se munir d’un bloc-notes et d’un crayon, idéalement d’un appareil photo. La méthode de travail ne surprendra personne : pour ne rien oublier, il faut passer dans chacune des pièces, une par une (ne pas se disperser), et de faire le tour de chaque pièce.
Sur le bloc-notes, prévoir par pièce une partie par corps de métier (électricien, plaquiste, plombier, couvreur, menuisier, maçon, carreleur….) et noter absolument tout.

Dans notre cas, nous avons noté 6 pages de remarques, allant d’un impact à colmater dans le plaquo, à un manque d’isolation des prises électriques, en passant par un problème de joints sur un carreau de carrelage.

Le tempo de la réunion, quant à lui, est intense. Dans un temps somme toute limité (2 heures), on passe du temps avec chaque artisan pour lui faire part de nos remarques. Le chef de chantier lui aussi transmets ses remarques, pour bon nombre communes aux notres, mais également de nouvelles.
Attention au joker classique des artisans : les marges de tolérance des normes du bâtiment. Il savent les sortir quand ils ne veulent pas trop s’embêter…. Après quelques minutes de négociation, on finit toujours par trouver un accord.

A suivre!

Début des finitions

La pose du carrelage sonne le départ des finitions.

Les différents corps de métier reviennent sur le chantier pour débuter leurs finitions :
- le charpentier est venu poser les portes coulissantes, ses encadrements de portes,
- l’escalier a été posé,
- le plombier a déposé les sanitaires ainsi que les robinets thermostatiques,
- l’électricien a posé la VMC dans le grenier,
- le maçon a lissé les piliers, apporté des retouches ça et là au niveau des murs.

Les photos, en vrac :

On commence à s’approcher du résultat final !!!

Carrelage

Nous avons enfin vu le carreleur à l’oeuvre, et force est de constater que ses ouvriers sont effices : 3 jours pour carreler rez-de-chaussée + salles d’eau…. Pas mal !
Une couche de protection a été déposée dès les joints réalisés, donc pour voir le résultat de la pose, il faut venir dès le 2ème jour de l’intervention du carreleur.

Pour des raisons d’assurance, le carreleur vous propose une plus-value pour protéger les carreaux. Si un ouvrier casse un carreau, l’assurance de Demeures du Nord remboursera le carreau cassé à hauteur du forfait négocié dans le lot. Cela signifie que si vous avez une plue-value sur le prix du carrelage, vous devrez sortir de votre poche le complément.
On se demande pourquoi ce point n’est pas intégré dans le contrat Demeures du Nord. Ca doit être systématique… Mais bon, encore une petite plus-value…

Il restera aux carreleurs la pose des plaintes, mais ça n’interviendra qu’en fin de chantier, une fois que tous les autres corps de métiers auront terminé leur travail.

Lumière !

Comme dirait l’autre : que la lumière soit…. et la lumière fut !

Bon, comme vous avez pu le lire dans les posts précédents, ce n’est pas si miraculeux que ça : ERDF y a mis un peu du sien ;o)

Ca a commencé par des travaux de voierie, puis la venue des techniciens pour le branchement.

Au niveau du déroulement, si vous optez comme nous pour un fournisseur unique gaz+électricité, vous n’aurez qu’un rendez-vous (penser à le préciser aux personnes qui vous appellent pour le rendez-vous)
Si vous avez plusieurs fournisseurs, il faut prendre le premier rendez-vous avec ERDF pour le branchement électrique. Ensuite, prendre le second rendez-vous avec GRDF.

Pour que le branchement soit effectif, il vous faudra le CONSUEL pour ERDF, le certificat Qualigaz pour GRDF, et avoir réglé le solde de la facture à ERDF et GRDF. Il faut également que le technicien puisse constater le bon fonctionnement des branchements, donc pouvoir allumer une lumière ou allumer la chaudière.
Il faut donc communiquer les dates de rendez-vous au chef de chantier pour qu’il s’assurent que les prérequis soient bien prêts…

Comme d’habide avec ERDF/GRDF, ils fixent un créneau de 4 heures pour le rendez-vous… comme si on n’avait que ça à faire à attendre dans une maison vide sans électricité….

Enfin, le résultat est là. On va pouvoir mettre en température la maison!

La porte de garage

Depuis la pose des menuiseries, on avait de « belles » planches bleues pour fermer le garage. Esthétiquement parlant, on ne peut pas dire que ça suivait bien avec nos menuiseries, mais bon, sur l’aspect pratique, les planches faisaient bien l’affaire.
Surprise donc en arrivant en voyant la porte de garage installée !

Il s’agit d’une porte sectionnelle motorisée, aux couleurs de nos menuiseries… enfin presque.
Il y a eu une erreur au niveau de la teinte demandée, et je vous avoue que nous ne l’avions pas constaté.

En passant par hasard sur le chantier, j’ai croisé le fabriquant de la porte de garage qui m’a expliqué qu’ils allaient changer la teinte de la porte. Si je n’étais pas passé par là à ce moment là, on ne l’aurait pas remarqué !

Résultat, la porte repeinte a été installée et voici le résultat:

Pour la dernière photo, petite explication sur le fait qu’une partie du cache moineau soit en bois brut : les charpentiers font des économies de bout de chandelle, et fournissent, en théorie, assez de planches pour que l’on puisse les peindre avant pose. Seulement, au lieu de fournir une planche supplémentaire, ils complètent les planches peintes avec des planches en bois brut. Résultat, on va devoir les repeindre à bout de bras.
Economiquement, ils ont dû gagner 5€. Pour nous, ça veut dire passez du temps pour peindre dans des conditions pas très confortables, et de plus, en attendant que ça soit peint, petite « faute de goût » sur le plan esthétique…

Plancher chauffant – suite

Le carreleur intervient sur le chantier pour couler la chape d’enrobage du plancher chauffant. Deux types de dalle sont possibles : la chape liquide ou la dalle béton classique.
Dans notre cas, une chape liquide a été coulée. Les avantages par rapport à une dalle béton classique : une meilleure conductivité de la chaleur donc une régulation plus fine, un meilleur enrobage des tuyaux et un temps de sèche inférieur à celui d’une dalle béton.

Sur les photos, on aperçoit le tracé des tuyaux

Extérieurs et assainissement

L’assainisseur revient sur le chantier pour s’occuper des extérieurs et de l’assainissement.

Le chauffagiste s’était chargé des tuyaux à l’intérieur de la maison jusqu’à la sortie de la dalle.
L’assainisseur se charge de relier ces tuyaux au tout-à-l’égoût.
Il a également installé les regards pour contrôler la bonne évacuation des eaux usées.

Il s’est chargé de disperser les terres des fondations sur le terrain, le rendant plus pratiquable !

L’assainisseur a installé par la même occasion la citerne de récupération des eaux de pluie et le puits de perte pour le trop plein d’eau; de ce fait, on retrouve un nouveau tas de terre qui nous sera utile pour niveler le terrain !

Enfin, il a commencé à dessiner notre entrée, ce qui permet de se donner une bonne idée du rendu final de la maison.

Le plancher chauffant

Les cloisons posées, le terrain est libre pour l’installation du plancher chauffant.
Voici un petit schéma récapitulatif de toutes les couches depuis les fondations jusqu’au carrelage :

Avant la pose du plancher chauffant, une étude a été réalisée par le plombier afin de disposer les tuyaux qui vont chauffer la maison. Les tuyaux sont espacés de 30 centimètres en moyenne et répartis en circuits de chauffe distincts. Pour notre contruction, six circuits ont été disposés pour permettre de chauffer de manière indépendante les différentes pièces du rez-de-chaussée : le cellier, la cuisine, le salon/séjour, le bureau, le hall d’entrée et les sanitaires.Les tuyaux sont déposés tout simplement sur du polystyrène.

En photos :

Le plombier a prévu des réservations aux endroits où il faudra percer dans la dalle, à savoir au niveau de l’ilot central de la cuisine, de la cheminée et de l’escalier. Les différents circuits arrivent à la nourrice, ou le centre de contrôle des circuits, ce qui nous permettra d’ajuster la température des différents circuits, donc des différentes pièces.

La nourricela réservation pour la cheminéeLa réservation pour l'escalierLa réservation pour l'ilôt central

Avant de couler la chape d’enrobage, les circuits ont été mis sous pression pour s’assurer qu’il n’y ait pas de fuites dans les tuyaux. La nourrice indique
une pression de 7 bars, et reste constante. Pour nous, donc, pas de soucis!
En discutant sur ce sujet avec le chef de chantier de Demeures du Nord, il m’a expliqué la manière de détecter les micro fuites : tout simplement avec une lampe infrarouge. La méthode de détection est rapide, et le changement du tuyau défectueux est de ce fait rapide.

Autre information, à ce stade, il est encore possible de préparer les gaines pour éviter les saignées dans les murs.

Cloisons et plâtrerie

Les bâtis de porte posés, le platrier intervient sur le chantier. Il s’occupe des cloisons intérieures et du plafond.
Il utilise deux techniques pour cela : les carreaux de plâtre pour les cloisons intérieures, et le plâtre projeté pour le mur porteur et le plafond.

plâtre projeté sur le mur porteurplâtre projeté au plafondl'emplacement du futur conduit de cheminée

Le carreleur

Voici LE choix le plus difficile que nous avons eu à faire dans le cadre de notre construction.
Les explications de ce lot. Dans le cadre de notre contrat avec Demeures du Nord, le périmètre du lot carrelage est le suivant : tout le rez-de-chaussée sauf le garage ainsi que les pièces d’eau (sanitaires et salle de bain). 2 tarifs au m² sont proposés dans le contrat. L’entrée de gamme, et le haut de gamme… enfin, ce que nous pensions.
En effet, nous avons plutôt opté pour le moyen de gamme par rapport à ce qui se fait habituellement… donc plus value !

Pour choisir le carrelage, nous avons été au « showroom » du carreleur dans un premier temps. De taille plutôt modeste, il ne nous a pas permis de faire un choix. En effet, choisir le carrelage de toute une pièce uniquement en regardant un carreau de 45×45 ou de 60×60 n’est pas chose aisée, surtout qu’au moment du choix, les cloisons n’étaient pas posées….

Devant notre difficulté à choisir, le conducteur de travaux nous a orienté vers un vrai vendeur de carrelage, avec un showroom digne de ce nom, et des conseils d’agencement pour les différentes pièces.

En vrac quelques conseils pour bien choisir :
- bien faire la part des choses entre le coût de la plus value et le coût d’une erreur… Une fois le carrelage posé, il l’est pour un bon moment, et changer signifie des heures de travail donc un coût non négligeable (parfois supérieur au coût initial de la poste)
- choisir un carrelage grès cérame teinté dans la masse. C’est un carreau résistant
- la mode actuelle du carrelage est dans le grand carreau (60×60)

Pour aider au choix, éplucher les magazines de déco, de bricolage, les sites inombrables sur le net permettant de se rendre compte des possibilités en matière d’aménagement.
Même en s’étant bien renseignés sur le sujet, choisir n’est vraiment pas facile…