Préparation de la dalle basse (suite)

Le maçon continue de travailler sur la prépration de la dalle. Par dessus le polystyrène a été déposé du polyanne, une sorte de plastique qui va servir à isoler la dalle des remontées d’humidité.
Le treillis a été déposé par dessus, sur lequel le béton va s’accrocher.

En photos:


Le chauffagiste est intervenu pour passer ses tuyaux conformément aux emplacements définis lors de notre entrevue (tuyaux rouge sur les photos) et on voit clairement où se situe la chaudière

arrivée de la chaudière

De son côté, l’électricien a câblé toutes ses gaines (en bleu et gris sur les photos) entre le compteur et les différentes pièces. Idem, on voit très bien où sera situé le compteur…

arrivée au compteur

Prochaine étape : coulage de la dalle !

La récupération des eaux de pluie

Suite à notre entretien avec le chauffagiste, nous nous sommes rendus compte que finalement, nous n’avions pas les idées claires sur le sujet. Voici un petit article pour préciser tout ça.

La citerne de récupération des eaux de pluie, c’était une volonté de notre part de l’inclure dans notre projet de constuction pour des raisons écologiques et financières. En effet, utiliser de l’eau potable pour laver sa voiture ou arroser son jardin n’est pas très utile…
Côté usage, c’était pour l’eau des WC, le robinet extérieur et surtout pour les lessives.
Nous avons donc soumis cette volonté à Demeures du Nord, qui nous a conseillé de travailler en direct avec l’assainisseur, ce que nous avons fait.
Nous avons manqué de curiosité je pense à ce sujet et nous n’avons pas verrouillé les implications d’un tel système.

Côté citerne, pas de problème, nous avons fait le choix d’une citerne de 10 000 litres, capacité qui nous a été conseillée pour subvenir à nos besoins. A la sortie de la citerne est prévue un filtre pour éviter que des feuilles ou autre nuisance vienne perturber le circuit d’eau.
Après, il faut prévoir un surpresseur (une pompe à eau dans les grandes lignes) pour extraire l’eau de la citerne.
Ensuite, il faut prévoir une vanne by-pass pour pouvoir basculer l’alimentation du réseau des eaux de pluie : de la citerne au réseau de ville et inversement. En effet, quand la cuve est vide, il faut quand même pouvoir tirer la chasse d’eau….
Pour les machines à laver, il faut prévoir d’épurer l’eau. Dans la citerne des eaux de pluies, les bactéries vont se développer. Comme on compte laver notre linge avec cette eau, et qu’il est plutôt rare de faire des lessives à 100°, il faut installer une lampe à UV pour tuer toutes les bactéries.
Enfin, comme le trop plein de la citerne ne peut être rejeté dans le réseau collectif, il faut prévoir un puits de perte pour rejeter les eaux dans le terrain naturel.

Au niveau des implications sur le circuit d’eau, ce n’est pas anodin non plus. Il faut en effet prévoir des arrivées d’eau distinctes vers les WC, le robinet extérieur et la machine à laver. Donc prévoir des coûts supplémentaires

Conclusion, poser une citerne de récupération des eaux de pluie, ce n’est pas uniquement acheter une citerne : prévoir un surpresseur, un filtre by-pass, une lampe UV, un réseau d’alimentation distinct et un puits de perte. Quand on cumule le tout, ça fait une belle petite enveloppe et on se rend compte que l’écologie, et bien ça coûte !

La chaudière

Toujours suite à notre rendez-vous avec le chauffagiste, petit apparté sur la chaudière. Son choix est en effet primordial si on ne veut pas être déçus…
Pour la petite histoire, nous avons changé de chaudière dans notre habitation actuelle. Nous avons été (mal) conseillés par notre chauffagiste et nous avons eu la (mal)chance d’avoir le superbe modèle de De Dietrich : la City 2
Cette chaudière n’a pas été prévue pour être utilisée avec une eau calcaire ou dans le cas où il y a un peu de boue dans le circuit de chauffage…. Résultat, de nombreuses pannes!

Nous nous sommes donc particulièrement intéressés au sujet pour notre projet de construction avec Demeures du Nord….
Dans le contrat est prévu une Viessmann Vitodens 222-W, chaudière murale, à condensation. Nous avons interrogé notre chauffagiste sur la pérennité et la robustesse du modèle et surprise : c’est le même système de chauffe que notre chère City 2, donc elle est soumise potentiellement aux mêmes problèmes!

Comme les choix ne sont pas arrêtés et qu’on travaille avec une enveloppe budgétaire, nous avons naturellement demandé de la changer. Le chauffagiste nous conseille plutôt une Vitodens 333-F, chaudière au sol, toujours à condensation, avec un ballon séparé de 130L. Ce modèle a été prévu pour des régions comme la notre, riche en calcaire, avec un système de chauffe via un serpentin intégré dans le ballon.
Cette chaudière permet également de chauffer l’eau à la demande, ce qui est indispensable quand le ballon est vide!

La bonne surprise, c’est qu’au niveau coût, c’est identique! Donc nous aurons une Vitodens 333-F dans notre future maison !

Autre point, comme nous mettons en place un plancher chauffant, à priori, il n’y a pas besoin de thermostat dans la maison. En effet, la régulation de la température va se faire au niveau de la chaudière et d’une sonde extérieure… Avec l’inertie du plancher chauffant (4 à 6 heures), il faut donc jouer finement sur les réglages pour éviter l’ambiance sauna ou pôle Nord!
Après renseignements sur le net, il semble être possible de coupler cette sonde extérieure avec un thermostat d’ambiance, pour éviter le chauffage inutile… Je me renseigne de nouveau auprès du chauffagiste….

A suivre car la programmation de tout ça ne m’a pas l’air très aisée !

Rendez-vous avec le chauffagiste

A l’approche du démarrage du chantier, les choses se concrétisent encore plus et commencent les rendez-vous avec les différents corps de métier. Nous avons commencé par rencontrer le titulaire du lot chauffage et sanitaires.

Le but de l’entrevue était de fixer l’emplacement des radiateurs dans les différentes pièces. En effet, tout doit être pensé avant de couler la dalle. Le rendez-vous est aussi l’occasion de s’assurer qu’ils vont travailler sur la dernière version des plans et de répondre aux questions relatives à ce lot.

Bilan de l’entrevue : plutôt bon. Nous avons eu affaire à une personne qui connait son métier et qui nous a fourni de nombreuses explications. Nous avons identifié par contre de nouvelles choses à budgétiser

Voici un petit compte-rendu du déroulement de l’entrevue :
- Validation de l’emplacement de la chaudière dans le garage
- Choix de la chaudière (cf article dédié)
- Détermination de l’emplacement de la nourrice du plancher chauffant
- précisions relatives à la cuisine pour l’emplacement des arrivées et d’évacuations d’eau
- à l’étage, validation des évacuations des salles de bain
- détermination du positionnement des radiateurs (sans surprise, sous les fenêtres)
- nécessité de réserver un emplacement pour la cheminée, qui ne doit pas s’appuyer sur le plancher chauffant

Nous avons aussi identifié des choses à prévoir en plus :
- robinet + bac à laver dans le garage, non compris dans le contrat
- alimentation dudit robinet
- circuit des eaux de pluie (cf article dédié)
- radiateurs chauffe-serviette pour les salles de bain! Et oui, c’est monnaie courante et relativement pratique. Nous sommes passés au travers dans le contrat de Demeures du Nord

Au niveau du calendrier des interventions, le chauffagiste va intervenir dès le coulage de la dalle du rez-de-chaussée et de l’étage, pour se réserver les emplacements pour les tuyauteries.
Il va intervenir ensuite avant le lot plâterie pour faire passer ses tuyaux et pour installer le mécanisme des WC dans les murs.
Enfin, il va se charger d’installer la robineterie et les sanitaires une fois les plâtres posés.
Pour simplifier, il suit le chantier du début à la fin ;o))

Nous avons été satisfaits d’avoir affaire à une personne compétente lors de cette réunion préparatoire. On espère maintenant que la main d’oeuvre sera aussi qualifiée et fournira un travail irréprochable !

@ suivre!