Le SAV Demeures du Nord, à quoi faut-il s’attendre ? – introduction

Construire sa maison, c’est un peu comme un mariage… On établit un contrat, une relation de confiance s’établit et une fois les noces terminées, la vie continue. Un couple ça vit dans le temps et si chacun met du sien, on évite le divorce, ou la guerre…

De la même manière donc, il y a dans la vie d’une maison des aléas qui arrivent, parfois plusieurs années après, et qui peuvent faire changer la relation ou la vision que l’on a de son constructeur…

Depuis 5 ans maintenant, j’ai eu l’occasion de rappeler Demeures du Nord pour des problématiques de SAV.
Je n’avais pas pris le temps de les relater mais les récents événements me contraignent en toute transparence à en faire part.
Il y a en effet des précautions à prendre pendant la phase de négociation du contrat…

Voici pour le pitch. Les articles sont en cours de rédaction….

A suivre….

ERDF – GRDF

Une fois la maison hors d’eau-hors d’air commencent pour nous les démarches pour viabiliser le terrain.
Le compteur d’eau est déjà posé depuis le début du chantier, il nous reste à raccorder l’électricité, le gaz et le tout-à-l’égoût.

Pour le raccordement électrique / gaz, il faut s’addresser à ERDF et GRDF.
Rappel : depuis l’ouverture du marché de l’énergie, ERDF et GRDF vous mettent en place l’infrastructure nécessaire à l’acheminement de l’énergie et vous avez à choisir votre fournisseur d’énergie indépendamment.

Les démarches de demandes de raccordement se font sur Internet de manière assez similaire pour les deux fournisseurs. Pour faire la demande, il est nécessaire de disposer au format électronique, un plan de masse, un plan de situation, une photo de l’emplacement souhaité des compteurs, une copie de l’accord de permis de construire et le certificat d’urbanisme.
ERDF et GRDF proposent un formulaire de téléchargement de ces pièces constitutives du dossier. Selon moi, le formulaire de GRDF est plus abouti et plus ergonomique que celui d’ERDF.
Lors de la demande, il vous faut connaitre la distance approximative entre le boitier et votre compteur électrique/chaudière (si chauffage au gaz), et la distance approximative entre le réseau électrique/gaz pour l’estimation du coût du raccordement.

Une fois la demande effectuée, un mail de notification vous confirme l’opération et vous attribue un numéro de dossier. Vous êtes recontacté dans la huitaine pour des demandes de pièces complétementaires et pour prendre rendez-vous sur place avec un employé d’ERDF.

Le rendez-vous avec ERDF permet de signaler de manière précise l’emplacement du coffret. Le rendez-vous dure 15 minutes. J’ai apprécié le sens du service de l’employé d’ERDF qui a bien expliqué la démarche, les étapes de raccordement, ainsi que des indications pour l’étape du choix du fournisseur d’énergie.

Pour GRDF, les prises d’informations se font par téléphone, et il n’est pas nécessaire de se rendre sur place pour la localisation du coffret.

Au niveau de l’enchainement des interventions, GRDF intervient avant ERDF, et il faut compter 3 semaines pour obtenir un rendez-vous.

Pendant cette période, l’assainisseur a préparé les tranchées pour l’arrivée des tuyaux de gaz et d’électricité, et y a déposé les gaines, identifiées par des couleurs. L’électricien et le chauffagiste se chargeront d’y déposer tuyaux et fourreaux.

Le plancher chauffant

Les cloisons posées, le terrain est libre pour l’installation du plancher chauffant.
Voici un petit schéma récapitulatif de toutes les couches depuis les fondations jusqu’au carrelage :

Avant la pose du plancher chauffant, une étude a été réalisée par le plombier afin de disposer les tuyaux qui vont chauffer la maison. Les tuyaux sont espacés de 30 centimètres en moyenne et répartis en circuits de chauffe distincts. Pour notre contruction, six circuits ont été disposés pour permettre de chauffer de manière indépendante les différentes pièces du rez-de-chaussée : le cellier, la cuisine, le salon/séjour, le bureau, le hall d’entrée et les sanitaires.Les tuyaux sont déposés tout simplement sur du polystyrène.

En photos :

Le plombier a prévu des réservations aux endroits où il faudra percer dans la dalle, à savoir au niveau de l’ilot central de la cuisine, de la cheminée et de l’escalier. Les différents circuits arrivent à la nourrice, ou le centre de contrôle des circuits, ce qui nous permettra d’ajuster la température des différents circuits, donc des différentes pièces.

La nourricela réservation pour la cheminéeLa réservation pour l'escalierLa réservation pour l'ilôt central

Avant de couler la chape d’enrobage, les circuits ont été mis sous pression pour s’assurer qu’il n’y ait pas de fuites dans les tuyaux. La nourrice indique
une pression de 7 bars, et reste constante. Pour nous, donc, pas de soucis!
En discutant sur ce sujet avec le chef de chantier de Demeures du Nord, il m’a expliqué la manière de détecter les micro fuites : tout simplement avec une lampe infrarouge. La méthode de détection est rapide, et le changement du tuyau défectueux est de ce fait rapide.

Autre information, à ce stade, il est encore possible de préparer les gaines pour éviter les saignées dans les murs.

Cloisons et plâtrerie

Les bâtis de porte posés, le platrier intervient sur le chantier. Il s’occupe des cloisons intérieures et du plafond.
Il utilise deux techniques pour cela : les carreaux de plâtre pour les cloisons intérieures, et le plâtre projeté pour le mur porteur et le plafond.

plâtre projeté sur le mur porteurplâtre projeté au plafondl'emplacement du futur conduit de cheminée

Le carreleur

Voici LE choix le plus difficile que nous avons eu à faire dans le cadre de notre construction.
Les explications de ce lot. Dans le cadre de notre contrat avec Demeures du Nord, le périmètre du lot carrelage est le suivant : tout le rez-de-chaussée sauf le garage ainsi que les pièces d’eau (sanitaires et salle de bain). 2 tarifs au m² sont proposés dans le contrat. L’entrée de gamme, et le haut de gamme… enfin, ce que nous pensions.
En effet, nous avons plutôt opté pour le moyen de gamme par rapport à ce qui se fait habituellement… donc plus value !

Pour choisir le carrelage, nous avons été au « showroom » du carreleur dans un premier temps. De taille plutôt modeste, il ne nous a pas permis de faire un choix. En effet, choisir le carrelage de toute une pièce uniquement en regardant un carreau de 45×45 ou de 60×60 n’est pas chose aisée, surtout qu’au moment du choix, les cloisons n’étaient pas posées….

Devant notre difficulté à choisir, le conducteur de travaux nous a orienté vers un vrai vendeur de carrelage, avec un showroom digne de ce nom, et des conseils d’agencement pour les différentes pièces.

En vrac quelques conseils pour bien choisir :
- bien faire la part des choses entre le coût de la plus value et le coût d’une erreur… Une fois le carrelage posé, il l’est pour un bon moment, et changer signifie des heures de travail donc un coût non négligeable (parfois supérieur au coût initial de la poste)
- choisir un carrelage grès cérame teinté dans la masse. C’est un carreau résistant
- la mode actuelle du carrelage est dans le grand carreau (60×60)

Pour aider au choix, éplucher les magazines de déco, de bricolage, les sites inombrables sur le net permettant de se rendre compte des possibilités en matière d’aménagement.
Même en s’étant bien renseignés sur le sujet, choisir n’est vraiment pas facile…

Cloisons et bâtis de porte

C’est à ce stage des travaux qu’interviennent les plaquistes. Leur travail consiste dans un premier temps à isoler les murs en déposant une couche d’isolant puis les plaques aux murs et plafonds.
C’est un des artisans clé de la construction, dans le sens où il relève de la finition. On y passe du temps au sein de nos murs, donc le moindre défaut va se voir…

Les vérifications à effectuer pour les cloisons, sont l’équerrage et le niveau. L’équerrage va permettre d’insérer parfaitement un meuble de coin au niveau des angles, ou d’avoir une ligne parfaite pour le carrelage, et le niveau que l’écart entre le meuble et le mur soit identique de bas en haut du meuble…


Pour que les plaquistes puissent poser les cloisons intérieures, ils ont besoin que les bâtis de porte soient posés. C’est l’occasion pour nous de valider définitivement les espaces dans les différentes pièces. En effet, une fois posées, il n’est plus possible de les déplacer. Enfin presque…
Histoire de chantier : pour valider l’emplacement des cloisons, nous avions prévus de passer à la maison le week-end pour bien prendre le temps de tout vérifier. Manque de chance, notre clé de chantier n’a pas permis d’ouvrir la porte ! Les bâtis ont donc été posés avant que nous validions l’emplacement des cloisons. Quand nous sommes retournés sur le chantier, nous avons constaté que la cuisine était légèrement trop petite ! Nous avons donc demandé au conducteur de travaux de déplacer la cloison. Nous avons appréhendé la réponse du conducteur… mais il n’y a eu aucun problème ! OUF !

La maison commence à prendre forme !

Nouvelle préparation électrique

L’électricien intervient de nouveau sur le chantier. Il commence à tirer les cables dans les gaines et fait les réservations avant la pose des cloisons.
Côté grenier, il a installé sa pieuvre qui va permettre de desservir tout l’étage. C’est un métier de s’y retrouver dans tout ce méli-mélo !

Fin de la couverture et menuiseries

Les travaux s’enchainent parfaitement, avec la pose des tuiles et des goutières en zinc, en une journée, suivi de la pose des menuiseries, également installée en une journée. Le résultat est celui que l’on attendait, avec les tuiles busch nuagées et les menuiseries en aluminium noir.

L’aspect extérieur de la maison s’approche doucement du résultat final. Il nous restera en effet à peindre les portes d’entrée et de service ainsi que les caches-moineaux.

Le plombier et l’électricien sont également intervenus pour preparer les tuyaux avant la plâtrerie.

La couverture

La charpente posée, le couvreur a pu mettre hors d’eau la maison en installant dans un premier temps la sous-toiture. La sous-toiture est composée d’écrans (de bandes) d’1,50m de largeur. Ils permettent de protéger les combles des infiltrations d’eau, de neige, de poussière et de pollens. Ils évitent la condensation et limitent le soulèvement des tuiles sous l’effet du vent.

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Premières déconvenues

Lors de notre intervention sur le chantier ce week-end pour peindre la deuxième couche de peinture sur les planches de rive, nous avons constaté que le travail des charpentiers n’était pas aussi professionnel que celui des maçons.
En effet, nous nous sommes demandé si le charpentier avait utilisé un niveau pour monter les planches de rive, car celle de la porte d’entrée n’était pas droite, et celles de l’arrière étaient mal assemblées, laissant apparaître un jour à leur jonction.


La découverte de canettes de bière et autres déchets disséminés un peu partout sur le chantier, dans la maison, et même dans un bac à fleurs nous a laissé l’impression que le travail avait été bâclé.

Dès le lendemain, nous en avons donc parlé au chef de chantier. Celui-ci a été attentif et très réactif à nos remarques, en appelant sur le champ le couvreur pour s’assurer qu’il pouvait tout de même intervenir sur la toiture malgré le décalage des planches de rive et il prévoit de se rendre lui-même sur le chantier avec un niveau pour vérifier ce que nous avons constaté. Une mise au point sera également faite avec les équipes intervenant sur le chantier.

Nous n’en attendions pas moins de Demeures du Nord : réactivité et volonté de livrer une maison parfaitement finie.

La charpente – suite

Quelques photos de la charpente, vue de l’étage, où l’on voit les combles aménageables ainsi que le cadre d’un des velux :

les comblesl'emplacement du futur velux