Le SAV Demeures du Nord, à quoi faut-il s’attendre ? – introduction

Construire sa maison, c’est un peu comme un mariage… On établit un contrat, une relation de confiance s’établit et une fois les noces terminées, la vie continue. Un couple ça vit dans le temps et si chacun met du sien, on évite le divorce, ou la guerre…

De la même manière donc, il y a dans la vie d’une maison des aléas qui arrivent, parfois plusieurs années après, et qui peuvent faire changer la relation ou la vision que l’on a de son constructeur…

Depuis 5 ans maintenant, j’ai eu l’occasion de rappeler Demeures du Nord pour des problématiques de SAV.
Je n’avais pas pris le temps de les relater mais les récents événements me contraignent en toute transparence à en faire part.
Il y a en effet des précautions à prendre pendant la phase de négociation du contrat…

Voici pour le pitch. Les articles sont en cours de rédaction….

A suivre….

Les murs

Grâce à l’enchainement des beaux jours, les maçons peuvent avancer sur le chantier. En une semaine, les murs prennent forme et se dessine petit à petit notre futur nid douillet.

Les briques débordent légèrement de la dalle, je pense pour éviter le ruissellement d’eau et l’humidification de la dalle.

Au niveau de la finition des joints, on voit côté brique apparente, c’est nickel. Par contre, côté intérieur, puisque ce sera recouvert les joints ne sont pas faits.
Au niveau des photos, on voit se dessiner les goutières, incrustées dans la maçonnerie (marque de fabrique Demeures du Nord)

En photos:

  arrondi
 

finition intérieure des jointsfinition extérieure des jointsléger débord par rapport à la dallegoutières de part et d'autre de la fenêtre du bureau2 épaisseurs de briques

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La dalle basse

Ca y est : la dalle est coulée. 13 à 15 cm de béton sont venus s’ajouter à l’isolant.
Les bacs à fleurs bénéficient également de sacrées fondations!
A l’aide des passages de câble de l’électricien et des tuyaux du plombier, on commence à se rendre compte de l’emplacement et de la taille des pièces.
La dalle a été coulée vendredi après-midi, et aujourd’hui (dimanche) c’est déjà sec.

Dès demain, le maçon reprend le chantier et commence à élever les murs. On voit d’ailleurs qu’il a commencé à préparer les poutrelles au niveau des briques.

En photos:

Les poutrelles et les fondations du bac à fleur arrièreVue généralela dalle bassevue du niveau 0!les fondations du bac à fleur avant

Préparation de la dalle basse (suite)

Le maçon continue de travailler sur la prépration de la dalle. Par dessus le polystyrène a été déposé du polyanne, une sorte de plastique qui va servir à isoler la dalle des remontées d’humidité.
Le treillis a été déposé par dessus, sur lequel le béton va s’accrocher.

En photos:


Le chauffagiste est intervenu pour passer ses tuyaux conformément aux emplacements définis lors de notre entrevue (tuyaux rouge sur les photos) et on voit clairement où se situe la chaudière

arrivée de la chaudière

De son côté, l’électricien a câblé toutes ses gaines (en bleu et gris sur les photos) entre le compteur et les différentes pièces. Idem, on voit très bien où sera situé le compteur…

arrivée au compteur

Prochaine étape : coulage de la dalle !

Préparation de la dalle basse

Le maçon est sur le chantier et y reste!
Après avoir posé le remblais, à base de terre mélangée à de la chaux, le maçon a posé une couche d’isolant par dessus.
Il s’agit tout simplement d’une couche de polystyrène.

En photos:


L’électricien et le chauffagiste sont attendus sur le chantier dès cette semaine pour permettre le coulage de la dalle. Chose positive dans ce chantier, ça s’enchaîne plutôt bien et il faut avouer que le conducteur de travaux arrive à coordonner les actions des différents corps de métier.
Pourvu que ça dure!

L’électricien

« Allo, oui, c’est l’électricien de votre maison. C’est pour savoir quand vous êtes libres pour qu’on fasse la mise au point car la dalle doit être coulée cette semaine. Demain matin, ça vous va? »
Premier dérapage! A moins que la clientèle de Demeures du Nord soit en retraite, je ne vois pas comment on peut se libérer du jour au lendemain, comme ça!
Bref, après ce moment d’agacement, on a fini par prendre rdv ce soir, à 19h30, par dépis
Nous avons été pris de court sur ce rdv car nous n’avions pas eu le temps de réfléchir sur ce lot.
Résultat, 2 heures pour établir les emplacements électriques du RDC, pour lui permettre de préparer ses gaines avant, on doit se revoir pour l’étage, et bien entendu, on doit valider les plus-values.
On espère ne rien avoir oublié et avoir réfléchi à tout…

Quelques conseils pour préparer cette entrevue…
Il faut commencer par reprendre le contrat de construction et bien lire ce qui a attrait au lot électricité. Dans le contrat « standard », on retrouve, par pièce, ce qui est prévu en matière de point lumineux, prise électrique, va-et-vient, prises spéciales, antenne TV, prise RJ45….

Pour les points lumineux, c’est souvent assez facile à positionner, à moins d’avoir des pièces de conception très complexe, mais ce n’est pas notre cas. Point de vigilence dans le contrat sur le type de commande de ce point lumineux: simple allumage, va-et-vient, télérupteur, télévariateur…
Faut y penser : sur une pièce où 3 sens de circulation sont possibles, si on veut éviter les allers/retours inutiles pour allumer/éteindre la lumière, et bien il faut changer ce qui était prévu dans le contrat, donc plus-value….

Pour les prises électriques, là encore, ça se joue dans le contrat avec le nombre de prises. Entre le discours et la réalité vient s’imiscer l’écrit: dans le discours, c’est « pour le nombre de prises, aucun problème, c’est une tous les 4 m² selon la norme C15-100… ». Dans le contrat, ce n’est valable que pour le séjour/salle à manger,et où ça bloque, c’est dans la cuisine. A sa relecture, nous avons remarqué que le micro-onde n’était pas compté comme raccordement…

Pour les prises RJ45, ce n’est pas un câblage pour monter un réseau qui est prévu. En gros, l’arrivée France Telecom est prévue au niveau du tableau électrique, et dans chaque pièce est prévue une prise RJ45 qui est adressée individuellement. Donc pas de réseau nativement prévu. Je vais donc devori acheter un switch pour monter un petit réseau avec toutes ces prises.

Pour l’extérieur, idem. Petit oubli du contrat : les prises extérieures, mais au combien pratique! donc plus-value

Par rapport au contrat, on va ajouter par contre un radar de présence, pour éclairer l’extérieur dès lors qu’un passage est détecté. Cela peut s’avérer pratique!

Nous attendons les devis maintenant pour évaluer les plus-values.

Nous espérons que le travail réalisé sera plus sérieux que l’organisation de la mise au point… A suivre!

les fondations (suite)

Suite à un appel de l’électricien, nous avons appris que le maçon avait continué son travail. Le temps de séchage des fondations est assez rapide (moins d’une semaine) et déjà les parpaings sont montés, le remblais est posé en attendant le coulage de la dalle prévu cette semaine.
La dernière rangée de parpaings est plus fine. Elle a pour vocation de coffrage pour que le béton ne s’échappe pas. Le fait de faire reposer la dalle sur ces parpaings va permettre d’éviter les fissures en cas de mouvement de terrain.

On voit au passage que les tuyaux sont préparés pour que le plombier vienne se brancher dessus. On voit également les passages de goutière

En photos :



Les fondations

Deux semaines après l’ouverture du chantier, le maçon a creusé les fondations et a coulé le béton dans la foulée.
Le type de fondation mis en place est la semelle filante, et il s’agit d’une pratique courante sur des terrains argileux comme le notre. Cela évitera les fissures sur les murs lors des mouvements d’argile.
Schématiquement, ça donne ça :

L’étude de sol a préconisé de creuser les fondations à -1,50 mètre, ce qui au passage a occasionné un surcoût au niveau du contrat de construction. Il est nécessaire de descendre plus profond pour pouvoir reposer la maison sur de la terre stable.
En termes de chiffre, ça nous fait une fondation de 90*65 pour le béton (soit 39 m3), puis 3 rangs de parpaings! Elle va tenir notre maison!!

En images, le travail du maçon:



@suivre

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Ouverture du chantier

« Je déclare solenellement ouvert notre chantier ! »
Exactement 2 mois & 1 jour après l’affichage du permis de constuire, les travaux commencent.

Demeures du Nord avait pris les devants. La semaine dernière, ils ont mandaté un géomètre pour faire l’implantation de la maison. En effet, le moindre centimètre a son importance dans notre cas. Concrètement, 4 piquets sont implantés sur le terrain pour délimiter le rectangle que constituera notre maison.

Nous avons pu également constater que l’assainisseur s’était occupé des voies d’accès au terrain. Il s’agit d’une épaisse couche de graviers permettant aux camions et autres engins de terrassement de ne pas rester embourbés dans le terrain

 

Le maçon s’est également chargé de poser les planches pour délimiter l’emplacement des fondations




Aujourd’hui, nous avons rencontré le chef de chantier pour constater le travail réalisé, à savoir l’implantation de la maison et nous l’avons validée. Nous avons validé avec lui également le niveau de la maison par rapport au terrain naturel. Le PLU imposait 50 cm au dessus du terrain naturel. La dalle doit donc se trouver à 40 cm au dessus du terrain naturel car en ajoutant les 13 cm requis pour la chappe et le carrelage, on arrive à la hauteur réglementaire…

Dans la foulée, la cavette a été déposée sur le terrain. Elle se situera principalement sous le garage et en partie sous le cellier. Cette petite cavette est un seul bloc de béton hydrofugé, armé et vibré, ce qui évite les infiltrations d’eau. L’accès se fera par trappe depuis le garage.





On voit que le projet a été bien pensé et bien préparé. En une semaine, les choses ont bien avancé et l’enchainement des interventions est idéal. Le chantier démarre bien. Pourvu que ça dure!

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Viabilisation du terrain : le branchement du compteur d’eau

Enfin! Le branchement au réseau d’eau est réalisé !
Petit flashback sur cette épopée….

Au niveau de la commune, pour la viabilisation en eau du terrain, pas le choix : on est obligé de passer par Noreade. Qui dit monopole, dit prix pas vraiment attractifs, et beaucoup de demandes simutanées donc pas très réactifs….

Pour effectuer la demande de viabilisation en eau, c’est relativement simple : un courrier avec le plan de masse, des indications sur l’emplacement du compteur d’eau pour évaluer la distance pour se raccorder au réseau et c’est quasiment tout.
On reçoit assez rapidement le devis (demande effectuée début mai, devis reçu dans la quizaine)

Pour valider le devis, il suffit d’envoyer un chèque d’acompte, une copie du devis signé, des indications pour préciser si on souhaite laisser le compteur ouvert ou pas et des précisions sur l’emplacement du compteur par rapport au terrain naturel. Dans notre cas, le devis a été envoyé le 13 juin.

Au niveau du délai d’exécution des travaux, il était prévu 2 mois, sauf cas de force majeure. Sans aucune nouvelle de Noreade fin août, j’ai repris contact avec eux pour savoir où on en était. Noreade ne le savait pas car l’entreprise qui se chargeait des travaux était fermée le mois d’août, donc nécessité d’attendre début septembre pour avoir l’info.

J’ai donc rappelé Noreade début septembre et j’ai appris que les travaux avaient été retardés à cause d’un problème de conduite de gaz dans la rue. Ca aurait été bien de le savoir….

Quoi qu’il en soit, après avoir rappelé que le démarrage du chantier de construction était imminent, et que l’ouverture du compteur d’eau était indispensable, il m’a été assuré que l’entreprise interviendrait la 1ère semaine de septembre et qu’elle m’appelerait pour me confirmer la réalisation du branchement.

Sans grande surprise, je n’ai pas été contacté et ce matin, j’ai harcelé de nouveau Noreade pour savoir ce qu’il en était. J’ai eu la confirmation en fin de journée de la réalisation des travaux….

Bref, la sous traitance, ça a du bon pour les coûts, mais c’est pas terrible en terme de suivi et de communication envers le client final… Pas très sérieux tout ça!

Le tout en photos:



La récupération des eaux de pluie

Suite à notre entretien avec le chauffagiste, nous nous sommes rendus compte que finalement, nous n’avions pas les idées claires sur le sujet. Voici un petit article pour préciser tout ça.

La citerne de récupération des eaux de pluie, c’était une volonté de notre part de l’inclure dans notre projet de constuction pour des raisons écologiques et financières. En effet, utiliser de l’eau potable pour laver sa voiture ou arroser son jardin n’est pas très utile…
Côté usage, c’était pour l’eau des WC, le robinet extérieur et surtout pour les lessives.
Nous avons donc soumis cette volonté à Demeures du Nord, qui nous a conseillé de travailler en direct avec l’assainisseur, ce que nous avons fait.
Nous avons manqué de curiosité je pense à ce sujet et nous n’avons pas verrouillé les implications d’un tel système.

Côté citerne, pas de problème, nous avons fait le choix d’une citerne de 10 000 litres, capacité qui nous a été conseillée pour subvenir à nos besoins. A la sortie de la citerne est prévue un filtre pour éviter que des feuilles ou autre nuisance vienne perturber le circuit d’eau.
Après, il faut prévoir un surpresseur (une pompe à eau dans les grandes lignes) pour extraire l’eau de la citerne.
Ensuite, il faut prévoir une vanne by-pass pour pouvoir basculer l’alimentation du réseau des eaux de pluie : de la citerne au réseau de ville et inversement. En effet, quand la cuve est vide, il faut quand même pouvoir tirer la chasse d’eau….
Pour les machines à laver, il faut prévoir d’épurer l’eau. Dans la citerne des eaux de pluies, les bactéries vont se développer. Comme on compte laver notre linge avec cette eau, et qu’il est plutôt rare de faire des lessives à 100°, il faut installer une lampe à UV pour tuer toutes les bactéries.
Enfin, comme le trop plein de la citerne ne peut être rejeté dans le réseau collectif, il faut prévoir un puits de perte pour rejeter les eaux dans le terrain naturel.

Au niveau des implications sur le circuit d’eau, ce n’est pas anodin non plus. Il faut en effet prévoir des arrivées d’eau distinctes vers les WC, le robinet extérieur et la machine à laver. Donc prévoir des coûts supplémentaires

Conclusion, poser une citerne de récupération des eaux de pluie, ce n’est pas uniquement acheter une citerne : prévoir un surpresseur, un filtre by-pass, une lampe UV, un réseau d’alimentation distinct et un puits de perte. Quand on cumule le tout, ça fait une belle petite enveloppe et on se rend compte que l’écologie, et bien ça coûte !